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L'interview de Valentine : Talent Pépite Pachamama !

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Marion Darnet
Fondatrice de Pachamama
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Le coaching talent est l’une de nos aspirations premières.

Pour cette interview, on a fait le choix de mettre en avant l’une de nos supers talents, l'incroyable Valentine Ducharme !

Un moyen parfait de découvrir comment nos talents vivent l’expérience d’agent ! 🤩

Bonjour Valentine, c’est un plaisir d’échanger avec toi. Peux tu nous dire quelques mots sur toi ?

Je m’appelle Valentine, j’ai 29 ans. Ça fait 7 ans que je travaille. J’ai commencé dans la Fintech, sous un axe plutôt chef de projet développement business et international, ce qui m’a permis au bout de 2 ans de devenir PM.

J’ai commencé à me former moi même ou en rencontrant des gens, en allant a des conférences. J’ai pu faire le switch côté produit quand j’étais chez Younited Credit.

Il y a un an et demi, je suis arrivée chez Miimosa où j’étais head of product, ce qui m’a permis notamment de monter une équipe et de manager des product designers.

J’ai récemment rejoint Matcha en tant que 1st Product manager. L’entreprise est en train de se lancer et c’est notamment grâce à Pachamama que j’ai pu trouver cette super opportunité. 🚀

Comment a démarré ton histoire avec Pachamama ?

J’ai commencé mon histoire avec Pachamama en novembre 2020 quand j’ai reçu un email de Marion avec pleins d’émoji coeur et arc en ciel dans le titre, ce qui a attiré mon attention ! 😅Marion m’a contacté quand j’étais chez Younited et c’était une époque ou je commençais à me poser des questions. L’entreprise avait énormément grossi et ça m’amusait moins. Mais c’est à l’automne 2021, quand j’étais chez Miimosa, que j’ai senti que j’étais à un moment de ma carrière où j’avais beaucoup évolué dans le produit: j’avais vu plein de contextes différents et jusqu’ici c’était un chemin à peu près tracé que je suivais. Et pour la première fois j’ai réalisé que je n’étais pas très sûre de la prochaine étape, et surtout que j’avais besoin d’aide pour identifier la bonne pour moi.  😌

Assez naturellement j’en ai parlé avec Marion et c’est là qu’elle m’a proposé d’entamer un coaching avec 3 séances de 1,5h pour réfléchir un peu plus en profondeur et réussir à identifier ce qui était intéressant pour la suite.

J’ai commencé l’aventure Pachamama en me disant que c’était la première fois que je parlais à un recruteur qui comprenait vraiment mon boulot donc je trouvais ça trop cool.

Quelles ont été pour toi les grandes étapes de ton accompagnement avec Pachamama, combien de temps ça a duré ?

On a étalé le coaching sur 2 semaines, j’avais des choses à préparer et à réfléchir en amont avec des exercices. On s’est appuyé sur la méthodologie de Will Agents.

La première séance de coaching était exploratoire, Marion m’a fait parler, pour exprimer la situation actuelle, ce qui m’avait poussé à être dans cette réflexion.

Dans la deuxième session on est allé de manière plus intrinsèque pour creuser mes leviers de motivation, les moments où j’avais trouvé du sens dans mon travail (et pourquoi !) ou à l’inverse les moments où ça avait été très compliqué.

La troisième séance était consacrée à mon job idéal.

Au cours de ces trois sessions, on est parties d'une situation où j'étais en réaction par rapport à ce que je vivais, puis on a commencé à prendre du recul et analyser les choses de façon objective pour, à la fin, se projeter vraiment dans une situation agnostique à tout contexte : ma boussole professionnelle !

Ensuite on a déclenché la recherche de job, et là, Marion m’a proposé des opportunités en fonction de ce qu’on avait déterminé ensemble. Dans tous les process d’entretien j’avais un contact régulier avec elle pour debriefer. 🤓

J’ai adoré le coaching, il m’a permis de révéler pas mal d’ambiguïtés que j’avais moi-même par rapport à mon rôle.

Comment est né le besoin d’être accompagnée dans ta recherche ?

Je sentais que j’étais vraiment déboussolée.

Le plus gros besoin était lié à mes leviers de motivation: je pensais les connaître, mais au fil du temps j’en étais plus si sûre - ou alors ils avaient évolué.

En tout cas, à ce moment là, ce que je pensais être vrai pour moi n’était plus valable. Mes leviers de motivation ne me motivaient pas ou plus et c’est assez déboussolant et compliqué d’y réfléchir seule.

Mon réflexe premier a été de me dire “je vais en parler a des gens qui connaissent le métier de product management, qui ont plus d’expérience que moi et qui vont pouvoir me donner des conseils”. Assez naturellement, je me suis tournée vers Marion. C’est vrai que le coaching ça aide à donner un cadre à cette réflexion.

Quels était pour toi les 3 critères principaux de recherche au début ? ont-ils changé durant ton coaching ?  

Comme je le disais, je pensais connaitre mes leviers de motivation mais je n’avais jamais fait l’effort de les formaliser et de les conceptualiser. C’était beaucoup de ressenti, de réaction et assez peu d’analyse. Mon premier levier quand je suis partie de chez Younited, c’était d’aller vers un produit plus engagé et responsable, mais du coup je n'avais pas du tout réfléchi à tous les autres aspects qui nourrissent le sens que je trouve dans mon travail. Et plus tard, j'ai bien vu que l'aspect "responsable" était nécessaire, mais malheureusement pas suffisant. Au début ça m'a complètement déboussolée. Ça fait bizarre de réaliser que ce dont on pensait être certaine n'est en fait pas suffisant..

Le coaching m’a permis de remettre en lumière un autre grand levier de motivation : par exemple le fait d'avoir un fort ownership sur mon poste, et le fait de travailler avec une petite équipe au top.

Je sens que pour moi, aujourd’hui, il est crucial d’avoir au moins 1 personne dans l’équipe qui connaisse le product management et qui soit capable de m’épauler, de me challenger mais d’une façon éclairée. Le coaching m’a permis d’affiner tout ça 🔥

J’ai toujours cherché un produit qui fasse sens pour moi côté valeur, et qui avance vers un monde meilleur d’une façon ou d’une autre. Mais je sais maintenant que ma motivation est multi-dimensionnelle, et qu'il ne faut pas sous-estimer les différents leviers.

Qu’attendais-tu de ta future boîte ? Que voulais-tu retrouver ?

Je voulais trouver un cadre de travail avec une vraie culture tech et produit, où tous les gens dans l’entreprise ont cette culture de l’itération du test, de la recherche utilisateur. Je voulais que ce soit encore petit et agile.

Je cherchais aussi un rôle qui me permette de faire beaucoup de discovery et qui me permette potentiellement d’évoluer sur du management. J’avais besoin d’avoir des problèmes complexes à résoudre. J’ai toujours travaillé avec de la data, des scores, du crédit. Je voulais trouver un produit sur lequel on se disait que ça n’allait pas être simple et qu’il faudrait un vrai travail d’équipe, de réflexion et pas mal de tests pour réussir à trouver la bonne solution.

Le dernier niveau pour moi était de trouver des collègues qui puissent devenir des amis, de me dire que j’aurai plaisir à passer du temps avec eux en dehors du travail.

Je voulais un produit réellement complexe et c’est typiquement l’une des choses que je n’avais pas identifié avant le coaching.

Quel est le conseil qui t’as le plus aidé durant ce coaching ?

Le fait d’inverser une façon de penser.

Instinctivement on va se lancer dans les process, on va voir des jobs et après on va voir si ils cochent les cases a posteriori. Avec Marion, on a réfléchi aux critères a priori et ensuite on a vu si les jobs rentraient dans les cases. Ça parait infime comme ça mais ça change complètement la perspective.

Je trouve que ça m’a énormément aidé à me dire que je n’allais pas forcément cocher toutes les cases mais qu’au moins, je savais lesquelles prioriser. Ça m’a permis de gérer mes attentes.

Quel était ton objectif à atteindre pour la fin de ce coaching ?

Pour moi, l’objectif à atteindre était dans la durée. Ce que je recherchais, c’était d’éviter de faire des cycles très courts car au final ça créé beaucoup d’instabilité.

Quelque part, ce que j’attendais c’était d’arriver à créer un cycle plus long, surtout quand on est dans un job comme le produit où on est sur-sollicités.

Le but, c’est d’arriver à créer une certaine sérénité et d’être plus solide sur les choix qu’on fait. Ça n’empêchera pas de changer d’avis mais ça se fera de façon beaucoup moins passionnée et plus rationnelle 😉

A-t-on avis, y-a-t-il des pré requis avant de débuter ce coaching ?

Ça peut être intéressant d’avoir des pistes mais il faut être prêt à les déconstruire. À l’inverse, selon moi, ce qu’il ne faut pas faire avant d’entamer le coaching, c’est d’avoir commencé sa recherche. J’étais allé assez loin dans un process et si c’était à refaire, je ne le referai pas. J’en avais parlé à Marion, et finalement je n’ai pas été prise ce qui était une très bonne chose car ça m’a permis de reprendre les bases.

On a toujours l’impression qu’on est à une semaine près et qu’on va louper une super offre si on ne démarre pas, mais je pense que c’est faux. Mieux vaut prendre 2/3 semaines et lancer sa recherche avec son agent pour avoir les idées claires.

Pourquoi Pachamama et pas un autre agent ? Quelles sont pour toi les qualités d’un bon agent ?

La raison numéro 1 c’est vraiment parce que chez Pachamama, elles comprennent le métier de Product, et ça, pour moi c’est le must have.

La deuxième raison, c’est que je n’ai pas rencontré beaucoup de gens qui ont une qualité d’écoute comme Marion. J’ai beaucoup moins travaillé avec Charlotte mais je pense que “qui se ressemble s’assemble” .

Ça créé un safe space hyper précieux et c’est lié à mon troisième point : au final, si au bout du coaching il n’y a pas de job, ce n’est pas une fin en soi. L’output du coaching pour Pachamama ce n’est pas un job mais c’est que le coaching soit réussi, c’est-à-dire que tu sois au clair avec tes leviers de motivation, avec ce que tu recherches etc. Et c’est aussi pour ça que je les trouve différentes d’autres agents. 😉

Le dernier point, ce serait le suivi dans la durée. C’est un travail qui s’initie vraiment de façon intense mais qui perdure sur le long terme. C’est ça le principe d’agent: c’est une hotline qui est précieuse.

C’est vraiment cette sensation de parler avec des gens qui comprennent ton quotidien, comprennent tes enjeux.

Recommanderais tu cette expérience ?  

Oui !  

Et d’ailleurs je la recommande déjà à tout le monde 🤩.

Je pense que c’est hyper intéressant et même lorsqu'on n’est pas en train de changer de job, il y a toujours des périodes de doute et de remise en question dans nos carrières, et c’est important d’être bien accompagné à ce moment là.

Et je suis prête à en parler avec tous.tes ceux.celles qui souhaitent échanger sur le sujet, je suis toujours ravie de parler de mon expérience avec Pachamama 🤗